C’est lors du Forum International Bois Construction qui s’est tenu le 28 février que le gouvernement a dévoilé une série de mesures, dont l’objectif est de renforcer la sécurité incendie des établissements recevant du public et des logements lorsqu’ils sont construits en bois. Depuis dix ans maintenant, plusieurs groupes travaillent à ce renforcement, d’autant plus important que les accidents se multiplient.
On pense par exemple à l’incendie d’août 2024 qui a détruit en quelques minutes l’ensemble d’un bâtiment collectif construit depuis moins de dix ans, à Grésy-sur-Aix. Lors de cet accident, des points faibles de la construction pourtant récente ont été mis en avant : vitesse de propagation importante et forte intensité du rayonnement thermique. Parmi les mesures retenues par les groupes de travail, on pense à diverses protections telles que des parois incombustibles ou en bois protégé et de contrôles, ou encore à l’autorisation de parois verticales résistantes au feu avec seulement 25 % de bois sur la surface totale. À noter également la clarification de règles de rénovation thermique par l’extérieur, ou encore l’obligation d’obtenir l’avis des Services d’incendie et de secours pour tout projet de surélévation (plus d’un étage et installation d’une nouvelle famille).