La tendance des mois passés se confirme d’après l’analyse fiable des données trimestrielles du notariat : les Français continuent d’investir dans la pierre mais loin des grands centres urbains, sans pour autant s’éloigner de leur région d’origine. Le marché immobilier des petites et moyennes villes n’a jamais été aussi dynamique.
Les petites villes à taille humaine au cœur de la nature sont les plus plébiscitées par les actifs qui ont gouté au télétravail et par les familles en quête de tranquillité. Le dynamisme du marché des maisons individuelles se confirme donc, à l’inverse de celui des appartements. Cela peut évidemment poser problèmes pour les locaux de ces villages et villes soudainement recherchés qui subissent une hausse des prix pas forcément justifiée, si ce n’est par l’envie de citadins de se mettre au vert. Prenons l’exemple du littoral normand où les prix atteignent des sommes exorbitantes, et où l’on assiste pourtant à une véritable pénurie de biens.
A l’inverse, le conseil supérieur du notariat constate un effet plateau des prix des appartements à Paris intra-muros. Pour autant, il semble difficile d’affirmer que le marché immobilier sera durablement transformé par la crise sanitaire responsable des prises de consciences qui ont poussé les Français des grandes villes à migrer à la campagne. Toutefois, il semblerait que le même phénomène ait lieu chez nos voisins européens. Une chose est sûre : le marché de l’immobiliser se porte bien en dépit de l’envolée des prix.