
Les logements indignes ou dégradés sont d’autant plus pointés du doigt que leur état énergétique fait maintenant partie des critères de décence imposés aux bailleurs. Un logement noté G par son DPE est depuis le 1er janvier exclu du marché locatif, avant que ne vienne le tour des classes F en 2028.
Plusieurs aides, dont l’aide phare de l’Anah Ma Prime Rénov’ et les CEE, permettent aux bailleurs d’améliorer leurs biens immobiliers. On retient aussi l’aide aux travaux de lutte contre l’habitat indigne ou dégradé, un dispositif de l’Anil qui s’applique autant en métropole qu’en outremer. Dans certains cas, l’obtention de cette aide repose sur un gain énergétique après travaux, mais en aucun cas les ressources du propriétaire ne sont prises en compte.
La labellisation RGE des artisans est par contre indispensable, tout comme la transmission d’un audit énergétique qui permet de connaître la classe énergétique DPE après réalisation des travaux.
À noter toutefois qu’un DPE peut remplacer cet audit énergétique jusqu’au 31 décembre 2025 si le logement se trouve en zone OPAH ou PIG et que la convention est antérieure à fin 2023. Cet audit énergétique n’est cependant pas obligatoire si les travaux portent sur les parties communes d’un immeuble, ou s’ils ne concernent pas la performance énergétique du logement (individuel ou collectif).