En France, plus d’une personne sur quatre est logée en copropriété. Or, ces immeubles collectifs sont majoritairement mal classés par leur DPE collectif, notamment les plus petits. Très énergivores, les copropriétés nécessitent des budgets importants pour leur rénovation, particulièrement leur rénovation énergétique. Tout immeuble inscrit au registre des copropriétés peut bénéficier d’aides, notamment celles allouées dans le cadre des dispositifs Petites Villes de Demain ou Action Cœur de Ville.
Autre aide phare de la rénovation énergétique, Ma Prime Rénov’Copropriétés destinée à financer certains travaux dans les parties communes, à partir du moment où au moins 75 ¨des lots sont destinés à une occupation à titre de résidence principale, et où le bâtiment a été construit plus de quinze ans auparavant. Autre critère essentiel, le gain énergétique après travaux devra être d’au moins 35 %, sous assistance d’un maître d’ouvrage.
Pour demander cette aide, le syndicat de copropriétaires doit ouvrir un dossier sur monprojet.anah.gouv.fr, et peut espérer obtenir une aide sociale à hauteur de 25 % du montant total des travaux, dans la limite de 15.000 euros par logement. Dans le cas d’une sortie du statut de passoire thermique, un bonus de 500 euros supplémentaires peut être alloué, idem en cas d’obtention du label Bâtiment Basse Consommation.